Metz et son hôpital( Mercy) de merde…Et bien sûr on n'a pas le nom du mé pardon du sicaire et je suis sûr qu'il ne sera pas sanctionné et qu'il pourra encore tuer en toute liberté.
Je cite :
«Pourquoi, neuf mois après, on ne nous a toujours pas dit ce qui est arrivé à notre fils ? » De l’hôpital de Mercy, « on a reçu la facture d’hospitalisation, soupire le père. Pas un mot, rien. Même la CAF nous a envoyé un courrier de condoléances ! »
« Mais on ne cherche pas la compassion !, intervient la mère. Simplement qu’on respecte notre douleur d’avoir perdu notre petit dernier et notre droit de comprendre ce qu’il lui est arrivé. Ce sentiment d’abandon face à cette épreuve est affreux. Il faut ramer, se battre tous les jours pour obtenir quelque chose. J’ai presque dû me montrer menaçante pour obtenir le dossier médical de Naïm. J’ai dû aller le chercher. L’hôpital refusait de l’envoyer malgré l’accord du procureur… »»
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Le CHR "regrette le manque d'explications"'
Contacté hier, la direction du CHR Metz-Thionville a adressé le communiqué suivant :
« Monsieur et Madame B. ont sollicité par un courrier adressé au CHR Metz-Thionville, en date du 9 d’octobre dernier, la transmission du dossier médical de leur enfant. La demande de Monsieur et Madame B. a été retardée par l’instruction ouverte suite au décès de leur fils, instruction qui implique la saisie par la Justice du dossier médical et l’impossibilité pour le CHR Metz-Thionville de le transmettre dans le délai légal de 8 jours. Une demande d’autorisation a donc été adressée au Tribunal de Grande Instance de Metz le 28 octobre 2019. Le Procureur de la République a donné son accord à la transmission du dossier le 14 novembre 2019. Le dossier a été remis en main propre à Madame B. le 21 novembre dernier.
La Direction Générale du CHR regrette profondément le manque d’explications délivrées à Monsieur et Madame B. quant aux délais administratifs nécessaires pour accéder à leur requête, délais qui, en ces circonstances, peuvent légitimement apparaître incompréhensibles. »
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Ils ne savent pas pourquoi leur fils de trois ans, opéré des amygdales, est mort
Opéré des amygdales à l’hôpital de Mercy, leur fils de trois ans et demi a fait une première hémorragie. Puis une seconde, fatale, trente-six heures plus tard. Le 7 mars 2019, l’enfant est décédé à leur domicile. Que s’est-il passé ? La famille vit mal l’absence de réponse et le manque de soutien dans cette terrible épreuve.
Par - 29 nov. 2019 à 17:57 | mis à jour à 08:14 - Temps de lecture :
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Naïm est décédé le 7 mars 2019. Pourquoi ? Ses parents l’ignorent. Photo RL /Kevin GRETHEN
Il est partout. Sur des photos, entourées de celles de sa sœur et de son frère, sur les murs, sur un pendentif porté par sa maman. Naïm et son grand sourire occupent cette maison d’Eblange (Moselle Est) empreinte de tristesse. Dans un coin d’une chambre, au premier étage, les parents ont transformé un petit bureau en sanctuaire, laissé le petit sac de classe au dos de la chaise, et accroché tous les dessins des copains de l’école. Cette bouille joyeuse ne les quitte pas mais leur petit prince de trois ans et demi n’est plus là. Près de neuf mois après son décès, les parents ignorent comment une opération des amygdales a pu aboutir à la mort (lire par ailleurs).
Après le décès, en mars dernier, ils n’ont pas déposé plainte. « Je pensais qu’on allait être honnête avec nous. On imaginait que les choses allaient se faire naturellement. On a été entendu par la gendarmerie, il y a eu une autopsie réalisée le 11 mars. On pensait qu’on allait nous dire les choses, nous entourer de bienveillance. » Jamila et Vincent Brouttelande avaient besoin d’aide et d’explications. Ils n’ont eu ni l’un ni l’autre.
« Pas un mot, juste la facture »
« Après ce choc, tu t’enfermes dans quelque chose. Et puis, un jour, tu te réveilles et tu te dis : mais qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi, neuf mois après, on ne nous a toujours pas dit ce qui est arrivé à notre fils ? » De l’hôpital de Mercy, « on a reçu la facture d’hospitalisation, soupire le père. Pas un mot, rien. Même la CAF nous a envoyé un courrier de condoléances ! »
« Mais on ne cherche pas la compassion !, intervient la mère. Simplement qu’on respecte notre douleur d’avoir perdu notre petit dernier et notre droit de comprendre ce qu’il lui est arrivé. Ce sentiment d’abandon face à cette épreuve est affreux. Il faut ramer, se battre tous les jours pour obtenir quelque chose. J’ai presque dû me montrer menaçante pour obtenir le dossier médical de Naïm. J’ai dû aller le chercher. L’hôpital refusait de l’envoyer malgré l’accord du procureur… »
« Du respect et de la considération »
A force, les parents se demandent si « quelqu’un a quelque chose à cacher. On se met à douter. On mérite un peu plus de respect et de considération. »
Des questions escortent ces doutes. Parce que, neuf mois après, ils se refont sans arrêt le film de la prise en charge. « Après une première hémorragie, Naïm est sorti de Mercy au bout de trente-six heures seulement, observe le papa. Ce n’était qu’un enfant. C’est peu quand même. A ce moment-là, on n’y pense pas. Mais aujourd’hui, on se demande s’ils ne devaient pas le garder auprès d’eux, par sécurité. » « Un enfant ne se plaint pas comme un adulte. Nous ne sommes pas des numéros, appuie Jamila. On s’interroge. Et on a besoin d’avoir des réponses. La sœur et le frère de Naïm veulent aussi savoir, ils étaient là, ils ont tout vu. C’est important pour tout le monde. »
Le dossier est désormais entre les mains d’une avocate.
Le CHR "regrette le manque d'explications"'
Contacté hier, la direction du CHR Metz-Thionville a adressé le communiqué suivant :
« Monsieur et Madame B. ont sollicité par un courrier adressé au CHR Metz-Thionville, en date du 9 d’octobre dernier, la transmission du dossier médical de leur enfant. La demande de Monsieur et Madame B. a été retardée par l’instruction ouverte suite au décès de leur fils, instruction qui implique la saisie par la Justice du dossier médical et l’impossibilité pour le CHR Metz-Thionville de le transmettre dans le délai légal de 8 jours. Une demande d’autorisation a donc été adressée au Tribunal de Grande Instance de Metz le 28 octobre 2019. Le Procureur de la République a donné son accord à la transmission du dossier le 14 novembre 2019. Le dossier a été remis en main propre à Madame B. le 21 novembre dernier.
La Direction Générale du CHR regrette profondément le manque d’explications délivrées à Monsieur et Madame B. quant aux délais administratifs nécessaires pour accéder à leur requête, délais qui, en ces circonstances, peuvent légitimement apparaître incompréhensibles. »
Sauvegarde :
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