https://archive.ph/mxvt3
pour Une affaire médiatisée combien de crimes étouffés ?
Le fils de pute s'appelle Jérémie Marchand son intitulé devrait être "docteur" mais c'est un boucher, un élève doué de Josef Mengele.
http://www.leparisien.fr/societe/bourges-un-chirurgien-accuse-d-homicide-sur-un-patient-18-04-2016-5724915.php
Bourges.
Une bavure, une ! Tous les Martin Wincler du monde ne sauveront pas Henry Latour, le client.
«Une infirmière présente rapporte : « Le chirurgien était hors de lui, il ne se maîtrisait pas. En pleine opération, je l'ai vu tenter de porter un coup de poing fermé au visage d'une infirmière sur sa gauche. » Mais personne n'arrête la machine infernale.»
Tout les intervenants présents sont responsables à partir du moment où personne n'arrête l'abruti dont les gestes sont trop brutaux.
Pour vous donner une idée du massacre :
«Ses gestes sont « trop brutaux ». L'hémorragie devient massive. Un infirmier raconte : « Il y avait des draps de lit au sol remplis de sang et de liquide de rinçage. Sur un des côtés, il y avait même un gros tas de copeaux de prostate. En vingt-deux ans de carrière, je n'ai jamais vu une salle d'opération dans cet état. »»
Devra t-on se faire opérer à l'étranger pour avoir une chance d'en sortir vivant ?
« L'hôpital a tenté d'étouffer l'affaire »
Emilie Latour (notre photo) veut savoir ce qui a provoqué le décès de son père. « A 60 ans, il était en bonne forme et devait juste avoir une intervention bénigne sur la prostate. C'était un homme exceptionnel, qui donnait encore beaucoup de son temps pour les autres. » Henry Latour avait notamment une activité syndicale à Force ouvrière à l'Urssaf du Cher, département dans lequel il vivait depuis quelques années, après avoir habité en région parisienne. Juste avant qu'il entre au bloc au CH de Bourges, le 14 janvier, Emilie, qui vit à Montmorency (Val-d'Oise), a eu son père au téléphone. « Il n'était pas stressé et était en bonne forme », confie-t-elle. Sans nouvelles au bout de plusieurs heures, elle finit tout de même par s'inquiéter. « J'ai alors reçu un appel du chirurgien qui m'a dit : je suis désolé, votre papa a fait un arrêt cardiaque. » Sa belle-mère, qui habite à Bourges, se rend à l'hôpital, où le chirurgien lui confirme l'arrêt du coeur.
Emilie Latour, fille de la victime, a eu accès au dossier médical. (photo LP / Frérédic Dugit )
«Au début, nous n'avons pas soupçonné qu'il y avait quelque chose de louche. Ce n'est que quelques semaines plus tard que nous avons appris, par une connaissance, que le chirurgien avait été interdit de bloc. Cela nous a mis la puce à l'oreille. » La famille demande alors à récupérer le dossier médical. On lui transmet un premier exemplaire, mais incomplet. Emilie insiste et finit par obtenir, comme la loi l'exige, la totalité du dossier, y compris les examens et comptes rendus de l'opération au bloc. « On était abasourdi de ce que nous découvrions. Il s'était passé quelque chose de très grave, et on nous le cachait. L'hôpital a tenté d'étouffer l'affaire. » Un rendez-vous est fixé avec la direction le 23 février. « La directrice semblait très embêtée, assez confuse. Elle a fini par admettre que le chirurgien avait eu un comportement extrêmement bizarre pendant cette opération. »
La famille, pas très convaincue, contacte une association spécialisée et saisit un avocat. Sa belle-mère a été entendue par les policiers, et Emilie s'attend à l'être prochainement. Sollicitée, la direction de l'hôpital de Bourges se défend d'avoir pratiqué une politique d'opacité. « L'agence régionale de santé, le centre national de gestion qui gère les praticiens hospitaliers ainsi que le procureur de la République ont été saisis. L'établissement collabore étroitement aux procédures en cours. En accord avec les parties prenantes et le praticien concerné, ce dernier a limité son exercice à la réalisation de consultations mais n'exerce pas au bloc opératoire pendant toute la durée de la procédure. Nous comprenons la douleur de la famille qui a été reçue. »
http://www.infirmiers.com/actualites/actualites/ch-bourges-intervention-tourne-carnage.html →
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