«Quelle est l’origine de cette décision ? Une étude technico-économique, une exigence de l’Autorité de sûreté nucléaire, une production d’électricité inutile, coûteuse ou polluante ? Nenni. Le résultat d’une négociation politique, à visée électorale immédiate, entre François Hollande et EELV lors de l’élection présidentielle de 2012. L’accord déboucha sur une loi, dite par anti-phrase «de transition énergétique et croissance verte», votée en août 2015, qui prévoyait que la puissance installée nucléaire du pays ne devait pas dépasser les 63,2 GW existant. Et qu’en conséquence le démarrage de l’EPR en construction à Flamanville devait se traduire par la fermeture de deux réacteurs de 900 MW. Une décision présentée comme la première étape vers la diminution à 50% de la production d’électricité totale de la part du nucléaire, fixée dans la loi à 2025. Là aussi sans qu’aucune étude ne vienne justifier ce chiffre aussi rond que dénué du moindre sens technique ou économique (lire ici ce qu’il faut penser de l’argument de la sûreté). Lorsque la réalité industrielle revient par la porte, l’objectif est repoussé à 2035 par le gouvernement d’Emmanuel Macron – pourtant ministre de l’économie lors de l’élaboration de la loi – c’est dire si tout cela est fait avec sérieux.»
Je met ici ça
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/fermeture-de-fessenheim-les-questions-energetiques-ne-sont-pas-manicheennes-20200701