Sauvetage des Juifs de Lituanie
En bonne intelligence avec le représentant consulaire des Pays-Bas, Jan Zwartendijk, qui délivre des visas pour Curaçao et le Surinam à des milliers de Juifs, Sugihara leur accorde des visas de transit par le Japon, malgré le refus de sa hiérarchie. Les réfugiés devaient alors traverser toute l’Union soviétique pour arriver au Japon. La plupart repartaient alors pour Shanghaï, qui n'exigeait pas de visa, et où 30 000 Juifs ont vécu pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sa démarche apparaît comme purement humaniste désintéressée, car non seulement il n'en tira aucun avantage, mais sa carrière fut brisée par son action. Ce n'est qu'après sa mort que l'État japonais l'a réhabilité.
Quand on lui demanda pourquoi il avait risqué sa carrière, voire sa vie, pour aider d'autres personnes, il aurait répondu, citant un adage samouraï : « Même un chasseur ne peut tuer l'oiseau qui vole vers lui en cherchant un refuge ».
Via
https://twitter.com/ordrespontane/status/972369756731912192
Édit
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