Guillaume d'Occam sur Twitter : "Sans même revenir sur les circonstances de son adoption, le texte de la loi de 1905 traduit une profonde méfiance à l’égard des religions, vues comme des dangers dont il faut, dans la mesure du possible, protéger le peuple. #loi1905" / Twitter
Sans même revenir sur les circonstances de son adoption, le texte de la loi de 1905 traduit une profonde méfiance à l’égard des religions, vues comme des dangers dont il faut, dans la mesure du possible, protéger le peuple.
#loi1905
Ce n’est pas une loi édictant un principe de neutralité, mais une loi de combat : On débarrasse l’État des liens organiques avec l’Église catholique, on dépouille les cultes et on les mets sous surveillance.
La rédaction de l’article 1 est d’ailleurs orientée : la République assure la liberté de conscience (ce que ne font pas les religions). Elle ne garantit pas le libre exercice de n’importe quelle pratique religieuse, mais l’exercice des cultes, soit les cérémonies.
Et encore, sous réserve de l’ordre public.
On pourrait facilement soutenir que l’État est bien timoré dans l’application de la loi de 195, en ne protégeant pas davantage de l’emprise des religions et en permettant la libre conscience.
ibre conscience qui s’apparente à la Libre-Pensée, mouvement émancipateur anticlérical dont, comme par hasard, se tenait à Paris le congrès mondial deux mois avant le vote de la loi de 1905, laquelle constitue son accomplissement.
La France est un pays de tradition anticléricale.
La notion de l’Être Suprême, inscrite dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 est déjà un outil anticlérical et antireligieux, substituant aux divinités jalouses et exigeantes un vague déisme philosophique
Wed May 25 12:05:39 2022 - permalink -
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