Let it be. On en a parlĂ© plusieurs fois dans les colonnes du Copyright Madness et Paul McCartney en a gros sur la patate ! Le chanteur des Beatles qui a coĂ©crit un paquet de titres avec John Lennon a dĂ©cidĂ© dâattaquer et de porter plainte contre Sony. Le label dĂ©tient en effet les droits sur des chansons Ă©crites quâil a Ă©crites. Ă chaque fois quâil fait un concert, il doit payer des droits pour pouvoir chanter ses propres chansons. Cette situation est totalement ubuesque et montre que le mythe de la propriĂ©tĂ© intellectuelle supposĂ©e dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts des crĂ©ateurs est Ă gĂ©omĂ©trie variable. Dâailleurs, il nâest pas la seule victime de ce racket, car Sony possĂšde Ă©galement les droits sur les chansons de Michael Jackson ou du groupe Duran Duran.
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SantĂ©. La gĂ©nĂ©rositĂ© des Français permet de faire avancer la recherche grĂące aux dons. Les sommes rĂ©coltĂ©es aboutissent parfois Ă des dĂ©couvertes qui offrent une amĂ©lioration de la santĂ© des malades. Ainsi, la laboratoire de recherche GĂ©nĂ©thon a pu dĂ©velopper des traitements de thĂ©rapie gĂ©nique. Le financement de cette recherche provient en partie des dons du TĂ©lĂ©thon et du CNRS. GĂ©nĂ©thon est parvenu a Ă©laborer un mĂ©dicament pour les enfants atteints dâamyotrophie spinale. Mais grĂące Ă la magie des brevets, GĂ©nĂ©thon ne commercialise pas ce mĂ©dicament. En effet, le laboratoire dĂ©tient un brevet sur ce traitement, mais câest une startup amĂ©ricaine qui a transformĂ© la dĂ©couverte en traitement. Cette mĂȘme startup a Ă©tĂ© rachetĂ©e par Novartis pour la somme de 8 milliards de dollars. Pour rentabiliser son investissement, Novartis a dĂ©cidĂ© de commercialiser le mĂ©dicament Ă 2,15 millions de dollars. GrĂące Ă un subtil jeu de rachat, Novartis va pouvoir satisfaire ses actionnaires en vendant un mĂ©dicament financĂ© initialement par des dons et de lâargent public. Ăvidemment le prix exorbitant pose la question de lâaccĂšs aux soins. Et GĂ©nĂ©thon a pris soin de prĂ©voir une clause dans la licence dâutilisation du brevet qui stipule que le prix ne doit pas ĂȘtre une barriĂšre. Mais visiblement, Novartis nâa pas dĂ» lire cette clauseâŠ