J'ai bien sûr acheté le Canard, et j'ai été voir le site Atlantico:
http://www.atlantico.fr/decryptage/droite-petits-meurtres-entre-amis-benoit-rayski-1001061.html
http://www.atlantico.fr/decryptage/enregistrements-sarkozy-buisson-1er-extrait-gueant-musca-mercier-et-interventions-juges-1000821.html
Verbatim
NICOLAS SARKOZY : Mais on est mieux ici pour, Carla et moi là, ce week-end, tranquilles.
CARLA SARKOZY : Salut… Au revoir Patrick.
PATRICK BUISSON : (l’embrassant) Je brave l’interdit !
NICOLAS SARKOZY : Oh mais non !
NICOLAS SARKOZY : Ferme la porte.
NICOLAS SARKOZY : Si Brice vous appelle… dites-lui… (BRUIT)…
PATRICK BUISSON (dans la cour) : lever de rideau ; le prologue. Ok c’est bon, je rentre avec Jean Mi.
FRANCK LOUVRIER : Salut !
DANS LA VOITURE : PATRICK BUISSON et JEAN-MICHEL GOUDARD
PATRICK BUISSON : C’est dur hein ?
JEAN-MICHEL GOUDARD : Hein ?
PATRICK BUISSON : C’est dur !
PATRICK BUISSON : Non, non... Sa présence…
JEAN-MICHEL GOUDARD : De venir ici ?
PATRICK BUISSON (chuchotant) : De Carla…
JEAN-MICHEL GOUDARD : Ahhh t’es amusant. Si je la connaissais pas un peu mieux depuis la télé j’aurais trouvé ça….lamentable….interventions percutantes quand même hein…
PATRICK BUISSON : Oui…
PATRICK BUISSON : Elles sont où les caméras (sortie) … Y a des caméras en face… Oh…
JEAN-MICHEL GOUDARD (au téléphone) : Oui, alors, je sors de la réunion, je serai là dans un quart d’heure à peu près. Voilà…
PATRICK BUISSON : Qui soutient-on derrière Guéant ? Il y en a un que je veux voir promu c’est Camille Pascal.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Oui bah c’est fait hein… Il va rentrer dans le… C’est Xavier qui le remplace.
PATRICK BUISSON : Ah bon, c’est pas Castex ? C’est Musca ?
JEAN-MICHEL GOUDARD : Non non, c’est Xavier [Musca]. Castex il est tout neuf-là. Non non Xavier il est parfait.
PATRICK BUISSON : Musca il est vraiment mono produit. Il est économie économie.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Oui mais heuuuu, il est bien.
PATRICK BUISSON : Tu as quels rapports avec lui ?
JEAN-MICHEL GOUDARD :Très cultivé… Excellents rapports avec lui, humour, la distance, le culot de temps en temps de dire des choses que le président n’a pas envie d’entendre. Pour un an il est parfait.
PATRICK BUISSON : Ouais. Parce que tu vois l’avantage de Guéant, la depuis 3 mois, c’est qu’il connaissait un petit peu les dossiers, notamment pour les affaires auprès du parquet. Il se mouillait un petit peu. Il va falloir expliquer tout ça à Musca, et vite hein parce que…
JEAN-MICHEL GOUDARD : Ouais à moins que tu ne continues avec Claude ?
PATRICK BUISSON : Ouais. Ouais. Ouais. Ouais.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Ben ça l’intéresse quand même directement parce que… L’Elysée c’était lui à cette époque-là.
PATRICK BUISSON : Ouais, ouais. Oui mais est-ce qu’il a, en tant que ministre de l’Intérieur, autorité à parler au parquet ? C’est plus facile quand t’es secrétaire général de l’Elysée que ministre de l’Intérieur.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Alors c’est Castex. Enfin le secrétaire général c’est Xavier, et Castex c’est son domaine. Tu le connais bien Castex ?
PATRICK BUISSON : Non. Pas du tout.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Il est très sympa.
PATRICK BUISSON. Mais c’est les affaires sociales son domaine à Castex ?
JEAN-MICHEL GOUDARD : Ah non je suis bête, attends une seconde, non, non, non, oui je confonds excuse-moi, non c’est …. Excuse-moi.
PATRICK BUISSON : Il est con, il est con.
(SIRENE DE POLICE)
PATRICK BUISSON : Bon… J’ai pas réussi à entrainer la tête de Mercier…
JEAN-MICHEL GOUDARD : Non. C’est logique ce qu’il a dit. C’était euh… On a l’impression qu’il y a une raison forte pour enlever Brice. C’est les résultats…
PATRICK BUISSON : Bon je sais pas avec qui, c’est avec toi que j’ai discuté de Mercier … Pourquoi on s’arrêtait.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Oui. Je sais mais en fait euh il faut qu’il soit indiscutable et là les….
JEAN-MICHEL GOUDARD : Mercier. Oui pourquoi ? Parce qu’il est trop gentil avec les magistrats ?
PATRICK BUISSON : Non, mais il est totalement calamiteux.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Oui mais il y a plus calamiteux que lui encore.
PATRICK BUISSON : Oui, qui ?
JEAN-MICHEL GOUDARD : Il y a Bachelot.
PATRICK BUISSON : Oui, mais elle arrive à construire des phrases et elle articule
JEAN-MICHEL GOUDARD : Oui, mais elle dit que des conneries.
PATRICK BUISSON : Oui, mais on peut pas tout avoir.
JEAN-MICHEL GOUDARD : J’ai Morano qui m’a appelé hier.
PATRICK BUISSON : Ah moi aussi, mais je l’ai pas prise. Pour savoir s’il y avait un remaniement.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Oui
PATRICK BUISSON : Pour voir s’il n’y avait pas quelque chose à gratter.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Ouais. Elle n’aime pas Fillon hein ? Tu savais ça ?
PATRICK BUISSON : Non.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Et elle déteste Bachelot.
JEAN-MICHEL GOUDARD : Moi je l’aime bien. Morano.
PATRICK BUISSON : Elle est marrante.
http://www.atlantico.fr/decryptage/enregistrements-sarkozy-buisson-2e-extrait-nicolas-carla-immobilier-finances-et-amours-1000874.html
Verbatim
NICOLAS SARKOZY : Quand j’étais ministre du Budget et que j’invitais monsieur Le Noyer à Bercy… J’étais dans un appartement en location rue Pierre Charon. J’ai payé, parce qu’à un moment tu payes plus rien !
CARLA BRUNI SARKOZY : J’ai toujours pensé qu’il fallait garder…
FRANCK LOUVRIER : Je suis tout à fait d’accord…
NICOLAS SARKOZY : Et nous nous avons une maison en location alors qu’on a trois appartements de fonction.
CARLA BRUNI SARKOZY : Ah oui mais ça c’est parce que je t’entretiens.
(RIRES)
CARLA BRUNI SARKOZY : Et je pensais que j’épousais un mec avec un salaire et … Brouhaha… J’avais des contrats mirifiques et plus rien…A la la la la la…heureusement que après….
NICOLAS SARKOZY : Voilà que je deviens riche en me mariant.
CARLA BRUNI SARKOZY : Après moi je vais les re-signer les contrats. Je vais même pas attendre tellement longtemps… Si je peux me permettre… Un petit contrat à la cool comme ça… On ne va pas faire vendre de l’anti ride à une fille de de 22 ans, vous êtes d’accord ?
(RIRES)
CARLA BRUNI SARKOZY: Julia Roberts 44, Sharon Stone 52, Julianne Moore 53… Tout ça, ça a des contrats mirifiques hein ? Que je ne peux pas accepter pour l’instant…. Ça se fait pas.
NICOLAS SARKOZY : Oh… je vais te dire, mon avenir c’est de devenir Monsieur Ramirez à la caisse.
(RIRES)
CARLA BRUNI SARKOZY : Non, juste que moi je puisse faire mon job, déjà comme ça… pour entretenir… très cher… je vais te dire je suis folle de lui… alors… on perd la tête hein… ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/enregistrements-sarkozy-buisson-3e-extrait-en-qu-qui-pourrait-remplacer-fillon-c-est-juppe-1000887.html
Verbatim
NICOLAS SARKOZY : Remplacer Fillon par Borloo, c’est grotesque. Y’a qu’une seule personne qui pourrait remplacer Fillon aujourd’hui, c’est Juppé. Je m’entends très bien avec Alain. Je ne vous contredis pas. J’essaye de rebondir sur ce que vous dites les uns, les autres. Henri pose une question, donc je fais la jonction avec Jean-Michel et restons calme sur l’analyse quand même parce qu’il risque d’y avoir un décalage entre l’analyse stratosphérique et les décisions sérieuses, professionnelles (BRUIT) Même si Fillon n’est pas décevant, il est comme on le sait. Le fait qu’il disparaisse là, il va s’en prendre plein la gueule.
Et tous (je dis bien tous) les politiques qui se disent "outrés", "scandalisés, "bouleversés", "atterrés". Mais, bordel, qu'attendaient-ils d'un mec (Buisson) qui vient de l’extrême droite? De l’honnêteté, de la probité? Sont-ils à ce point naïfs?
Ce genre de faits traduisent bien la pourriture, la sénilité de nos "élites" qu'ils soient de droite ou de gauche.
Qu'ils aillent se faire foutre.
Je les emmerde tous.